Poseidn, créatrice de bombes à cocktail, chocolat chaud et thé

Un inventeur et un entrepreneur

Samuel Côté a fait ses études à l’université dans le programme de technologie physique, qui permet d’en apprendre davantage sur la science et la technologie. « Mais j’ai toujours eu le côté entrepreneur en moi. Depuis que j’ai 16 ans, j’ai des compagnies. J’ai fait des piscines, du gazon, j’ai eu un magasin de réparation de téléphones cellulaires, puis je me suis lancé dans l’impression 3D normale. Puis, un jour, j’ai approché Jean Leclerc, le propriétaire de Laura Secord, et je lui ai présenté mon projet et ma nouvelle technologie d’impression alimentaire en 3D ». J’ajouterais un point très important: c’est Samuel qui a imaginé et construit la machinerie parce que c’est unique (tsé) et que ça ne peut s’acheter nulle part! 

C’est sans aucune prétention que Samuel dit être tombé dans l'entrepreneuriat puisqu’il est le seul de sa famille à avoir cette fibre-là. C’est donc de façon autodidacte et par sa soif d’apprentissage qu’il a appris au fil des années. « Je n’ai pas de mentor officiel. Je suis plus du genre à approcher plusieurs personnes selon leurs champs d’expertise et leur succès. Je prends le téléphone et je leur pose des questions pour mieux affronter les défis que j’ai dans mon entreprise. J’ai un banquier que j’appelle souvent pour recevoir des conseils et qui m’aide à me situer en tant qu’entreprise par rapport à d’autres ». 

Tout apprendre pour mieux réussir

« On est rendu bon en marketing avec Poseidn; on a dû apprendre rapidement. En fait, au départ, on le fuyait même, on n’en voulait pas pour être capable de contrôler l’influx de projets et donc de production. Par contre, on s’est amélioré dans la prévision, on gère mieux l’inventaire et la production maintenant, c’est même rendu une force, donc on peut se permettre d’augmenter notre visibilité avec le marketing ».  

D’ailleurs, Samuel dit que ce qu’il aime le moins de son travail c’est de ne pas être en mesure de tenir une promesse faite à un.e client.e. Par exemple, quand il se rend compte que de gros changements seront nécessaires pour arriver à un produit final de qualité et qu’il doit changer le plan au complet. 

Le développement du miam

Quand tout est nouveau, il faut créer sans cesse. Les recettes ne font pas exception. 

« On commence les concepts à l’interne, on se base sur les trends. Des fois, on s’inspire de rapports auxquels on a accès. D’autres fois, on utilise les recettes qu’on a créées pour nos client.e.s pour les offrir au grand public. À l’interne, on travaille les recettes; nos fournisseurs nous aident aussi parfois. Vers la fin du processus, on fait appel à l’expertise de Jean-René Lebel qui est le mixologue des restaurants Shaker pour faire valider le produit ». Encore une fois, on remarque que le fondateur sait comment bien s’entourer, et c’est tout à son honneur!

Détail pas si petit que ça

Samuel gère deux entreprises à la fois. Il y a tout d’abord Devoray qui élabore des produits personnalisés pour de gros clients qui passent de grandes commandes. Puis, depuis la pandémie, il a lancé la marque Poseidn pour que les consommateur.trice.s puissent profiter de ses merveilleux produits dans le confort de leur maison. « En mars 2020, on s’est dit que quelque chose n’allait pas et qu’il fallait lancer notre marque au détail parce que nos spécialisations étaient les hôtels de luxe et la restauration, deux secteurs grandement touchés par la Covid-19 ». On pourra remercier la pandémie pour ça, on peut maintenant se faire de délicieuses sangrias, des cosmopolitains et des gin tonics au melon d’eau (entre autres) chez soi. Cheers tout le monde!